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Green IT, en route vers la sobriété numérique !

L'informatique durable a trouvé son nom : le Green IT. Non pas que le développement durable concerne uniquement la pollution de nos moyens de transport, le Green IT s’impose et se définit par un ensemble de techniques visant à réduire l’empreinte écologique, sociale et économique du numérique.

Dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), le Green IT conçoit ou recourt à des éco-techniques afin de diminuer les impacts que les TIC font subir à l'environnement au cours de leur cycle de vie. Tour d’horizon pour voir ce qu’il en est de plus près.

L’impact environnemental en chiffres

Les chiffres de l’utilisation mondiale d’Internet sont assez stupéfiants. Pour faire simple, Internet c’est 10% de la consommation mondiale d’électricité en 2016, soit l’utilisation de 100 réacteurs nucléaires.Concernant notre consommation, il faut se dire qu’en une seconde, nous comptons plus de 700 000 écoutes sur Spotify, 3 millions de recherches Google. 50 000 photos Instagram sont publiées et plus de 4 millions de vidéos YouTube visionnées. Chaque jour, les utilisateurs de YouTube passent plus d’1 milliard d’heures à regarder des vidéos. L'impact environnemental est à la hauteur de ces chiffres : à l’échelle individuelle, un mail envoyé avec une pièce jointe de 1mo est équivalent à la consommation d’une ampoule de 60 watts pendant une heure. Chaque heure, 12 milliards de mails sont envoyés ce qui équivaut à la consommation de 18 centrales nucléaires pendant une heure. De quoi se dire qu’il faudra peut-être bien se référer de nouveau à la copie initiale du projet Internet :

« Vous ne pouvez pas regarder dans la boule de cristal et voir l'avenir. Ce que sera l'Internet à l'avenir, c'est ce que la société en fera » disait Robert Elliot Kahn, un des pères fondateurs d’Internet.

Internet : le grand boom des usages connectés

En seulement 30 ans, Internet a drastiquement changé notre mode de vie. Il offre à la fois une formidable porte d’accès à l’information et des systèmes ultra-rapides pour faciliter la communication entre tous. Les grands acteurs du numérique, les fameux GAFA, Facebook, Apple, Google, Amazon, se voient même rejoints par le M de Microsoft pour nous proposer toujours plus d’outils de communication. Et cela ne s’arrête pas, comme le démontre Amazon qui étend son marché à la VOD avec Amazon Prime Video. Bref, nos consommations numériques quotidiennes et la dématérialisation comme solution écologique initiée il y a quelques années montrent tous leurs avantages en termes de qualité de service.Mais tout cela a un coût. Un coût énergétique inévitable généré par les data centers, les infrastructures réseau et les terminaux utilisateurs (smartphone, tablette, ordinateur, etc). Car oui, il faut savoir à titre d’information qu’un data center de 10 000 m2 équivaut à la consommation énergétique d’une ville de 50 000 habitants.

Le saviez-vous ? Internet émet autant de CO2 que le trafic aérien mondial ! 5% des émissions de gaz à effet de serre aujourd’hui, 7% d’ici à 2025.

Bon, ce n’est pas en tant que Développeur Front-end que je vais révolutionner l’impact écologique du numérique mais voici en quelques mots les solutions toutes trouvées pour se lancer dans le Green IT pour une consommation numérique responsable !

La sobriété numérique, késako ?

L’adoption de bonnes pratiques permet de lutter contre la pollution numérique en limitant la consommation personnelle d’énergie. Et les mesures à prendre sont plutôt simples et non contraignantes.Il consiste par exemple à limiter l’utilisation des services de streaming au quotidien pour les plus Netflixvores d’entre nous, notamment en téléchargeant les séries, films et musiques directement sur son ordinateur. Concernant l’utilisation de sa boîte mail, il s’agit de supprimer tous les spams et de garder seulement les mails essentiels. Également, utiliser un moteur de recherche responsable comme <a href="https://www.ecosia.org" target="blank" style="">Ecosia</a> permet le financement de plantations d’arbre dans le monde via l’accumulation des recherches de l’utilisateur. Somme toute, une course à la plantation ludique et si efficace ! Enfin garder les téléphones et autres matériels électroniques le plus longtemps possible et opter pour le reconditionné.Ma touche perso consistera à vous dire de favoriser l'éco-conception en UX et en développement technique, d’aller à l’essentiel, de réduire les requêtes serveur et le poids des assets. Le site <a href="http://www.ecoindex.fr/" target="blank">ecoindex.fr</a> pourra d’ailleurs être votre allié pour évaluer la performance environnementale d'un site.

Think Big, Think Green, Stay Young

Chez Big Youth, nos clients et nous sommes sensibles à la question environnementale qui bouleverse aussi nos éco-systèmes. C’est le cas de WWF avec lesquels nous avons conçu leur site web wwf.fr, en 2016, et obtenu la certification Green IT.Ainsi, la notion d’éco-responsabilité s’impose dans nos process, nos modes de fonctionner, de penser, pour intervenir sur une nouvelle chaîne de valeur : celle du numérique au XXIe siècle. Alors, continuons de designer des sites internet dans un monde qui bouge. Car #PositiveImpactByDesign se combine aussi avec le Positive Impact écologique numérique.